Edito

LE FESTIVAL RÉGIONAL DE MONTJEAN, CRU 2020

Nous attendions cet événement depuis bien longtemps !
Il faut dire que dans la vie de notre club, comme dans celle de tous les autres clubs de la région (UCCVO) et de toute la France (FFCV), c’est un repère important de l’agenda annuel !
Depuis des mois, les réalisateurs individuels, comme les équipes de réalisation, avaient affiné leurs montages, corrigés les raccords, optimisés les bandes son. Ils avaient intégré les remarques et propositions faites par l’ensemble des adhérents, au cours des nombreuses séances de projection préparatoires…
Cette année, justement, nous avions huit films qui avaient franchi les sélections au niveau du club et qui pouvaient donc prétendre à des récompenses.
Hélas ! Cette fois-ci, le bug ne fut pas dans le dysfonctionnement d’une caméra vidéo, ni dans le processus de post-production numérique ! Il est arrivé, sournois, sans crier gare, invisible par la taille mais terrible par les effets, sous la forme d’un sinistre virus… Il aura eu raison de notre Festival, comme de toutes les manifestations populaires !
Même le Festival de Cannes, le plus grand festival de cinéma du monde, pourrait ne pas s’en remettre !
Nos organisateurs vont  faire délibérer le jury à huis-clos, ce weekend, pour préserver la sélection en vue de concourir au Festival National de Soulac-sur-Mer au mois de septembre. Mieux que rien…
Au niveau de notre club, une proposition sympathique a été formulée : se réunir pour un visionnage en commun des films sélectionnés, prétexte à un pique-nique convivial.
A la condition que le virus ait rendu les armes …
Nous en reparlerons !

Claude Benhammou

Edito

Coronavirus, de jour en jour ton implication dans la vie de nos manifestations est de plus en plus importante. Bon nombre d’entre nous se sont consacrés depuis plusieurs mois à la réalisation de courts métrages afin de participer aux Rencontres Régionales du mois d’avril.
Coronavirus, vas-tu nous priver de ces journées conviviales que nous attendons avec impatience pour nous confronter aux talents de notre région ?
J’en ai bien peur hélas! au train où vont les choses.
Dans ce cas, s’agira-t-il d’un report ou d’une annulation pure et simple ?
A cette heure, nous ne pouvons qu’attendre et espérer.

Françoise Brémaud

Vœux 2020

Les premiers jours de 2020 viennent de s’écouler dans les cotillons de la fête et au travers des bulles colorées de l’espoir d’un monde meilleur. C’est l’heure des embrassades, des vœux et des souhaits les plus divers.
Ceux de la FFCV iront à vous tous qui faites vivre notre fédération avec enthousiasme et qui participez à nos concours régionaux ou nationaux. À vous qui réalisez ou aidez sans réserve à l’élaboration de ces courts métrages qui témoignent de notre passion commune de l’image animée.
Car la FFCV c’est un conseil d’administration qui planifie, qui organise, qui gère et qui propose. Mais c’est surtout plus d’une centaine d’ateliers qui travaille pour progresser encore et toujours, des régions qui fédèrent et qui constituent la courroie essentielle de liaison entre les adhérents et le conseil fédéral.
Au nom de notre FFCV, je vous présente donc à tous mes meilleurs vœux pour l’année qui vient de s’ouvrir en étant convaincu que tous vos films obtiendront le 20/20 qu’ils méritent…

Jean-Claude Michineau

Formation « son »

Nouvelle formation dans les locaux du club:

Vincent Pessogneaux nous a partagé ses connaissances sur la prise de son lors d’un tournage.

Au sommaire, les différents types de micros et leurs utilisations. Le stage a alterné théorie et pratique avec le matériel des participants.

75 ans du 3e Œil

C’était un grand plaisir de se retrouver, avec le regret que tous les adhérents n’aient pu participer à cette manifestation.
Je remercie très sincèrement la famille Jouy qui nous a aménagé pour l’occasion une météo parfaite, s’est entièrement chargée — avec efficacité — de la logistique et nous a tous accueillis dans la bonne humeur !
Je remercie également tous les participants à cette journée pour l’animation qu’ils y ont apportée.
Je remercie aussi ceux qui se sont succédé devant le barbecue pour faire griller les excellentes viandes approvisionnées par nos hôtes …
Je vous informe que pendant cette réunion, j’ai reçu un SMS de Skiathos, d’où notre amis Jean-François Goujon a eu une pensée amicale pour nous tous. Je ne l’ai découvert que dans la soirée car
le niveau sonore de notre journée ne m’a pas permis d’entendre la sonnerie de mon téléphone ! Je vous le communique ci-dessous:
<< Bonjour à tous. Bien que loin, je pense bien à la journée d’anniversaire du 3e Œil et vous souhaite une très bonne journée. Yveline se joint à moi. Bises et amitiés. Jean-François.>>
Merci donc au couple Goujon qui, depuis la Mer Egée, nous a accompagnés dans nos festivités.
Nous leur ferons un compte-rendu, illustré des photos prises par certains, pour immortaliser l’événement, lors d’une prochaine réunion du Club.
Amicalement,
Claude

Edito

On a pu lire ou entendre telles ou telles critiques exprimées à propos du palmarès de notre dernier concours régional.Cela m’inspire cette réflexion, à la lumière de l’expérience que j’ai vécue au sein d’un jury, tant au niveau régional que national, il y a, certes, quelques années, mais, toujours d’actualité.
Juger un film est une démarche importante qui consiste à appréhender, à la fois, la dimension sensorielle et l’aspect émotionnel de celui-ci.
Appréhender la dimension sensorielle, c’est exprimer un avis objectif sur ce que nous voyons et entendons. Ceci fait appel à la vue et à l’ouïe et concerne, essentiellement, l’image et le son.
L’image : respect des techniques de prise de vue, de la grammaire cinématographique, entre autres. Mais, également, jugement sur l’esthétique, l’éclairage, le choix des cadrages, la continuité des couleurs (étalonnage). Cette énumération n’est que partielle …
Le son : qualité de la prise de son et du mixage, continuité dans la bande-son, absence de distorsions, de sautes et de bruits parasites, respect des bruits d’ambiance, originalité et pertinence des commentaires, choix des musiques, etc.
Appréhender l’aspect émotionnel, c’est exprimer notre propre ressenti vis-à-vis du fond, la manière dont nous adhérons, ou non, au sujet et à la façon dont il a été traité.
C’est, également, manifester le sentiment personnel que nous inspirent le contenu, les personnages, les décors, les paysages, les comédiens, notamment la maîtrise de leur emploi, comment ils entrent dans la peau de ceux qu’ils sont censés incarner… et cette liste est loin d’être exhaustive.
Enfin, c’est traduire notre façon de nous glisser, ou non, au cœur du film, de l’aimer, d’y être indifférent, ou de le détester.
Respecter ces règles fondamentales me semble la condition indispensable au maintien du niveau de nos productions qui ne doivent, en aucun cas, souffrir d’à peu près.
Ce n’est qu’à ce prix que nous outrepasserons la médiocrité de nombre de vidéos déversées quotidiennement sur certains sites et autres plateformes d’hébergement par des réalisateurs qui se proclament auto-formés et qui font fi de la grammaire cinématographique ainsi que de tous conseils qu’ils pourraient obtenir près de clubs de la FFCV, qu’au demeurant, ils ne fréquentent pas !
Le talent s’enracine dans le travail. Alors, filmons, respectons, peaufinons et … gagnons !

Yves Perdriau