J’ai débuté par la photographie. La vidéo n’est venue qu’au moment de notre voyage de noce. Mon caméscope a depuis capté les petits moments de bonheur de la famille : naissance et premiers pas des enfants, moments dans le jardin…
Très vite est arrivée l’envie de monter ces rushs qui dormaient dans les cassettes Hi8 puis DV. L’achat de l’ordinateur est devenu indispensable. Montage lent et laborieux, plaisir de voir les résultats.
Avec le tout numérique, je décide de me former. Quoi de mieux qu’un club ? Le 3e Œil qui s’appelait à l’époque le CVA m’ouvre ses portes. Je passe les premières soirées de projection à regarder les films des autres. Après quelques années, je me décide à présenter de courts films de famille.
Je tente une fiction. Bons moments au tournage, mais c’était une mauvaise idée. Je ne suis pas fait pour la fiction. J’ai plus de chance avec le documentaire.
Depuis j’essaie d’améliorer la qualité de mes films. Les remarques des camarades, lors des projections au club, gomment peu à peu les défauts des premières versions et on fera attention au prochain tournage à ce qui n’a pas pu être retravaillé. Ainsi critiques après critiques, corrections après corrections, film après film je me forme, dans l’espoir de réussir un film qui me plaise entièrement. Mais ça c’est pour plus tard …
Laurent Landais