Il n’y a pas de hasard , …

Bien que faisant partie des anciens, mon adhésion au 3e Œil Angers (CVA à l’époque) ne date « que » de 2006…

Et encore, ne pouvais-je assister aux réunions qu’une fois sur deux. Et pourquoi donc, pensez-vous ? Voici…

Ma première rencontre d’avec le Caméra Vidéo Angevin remonte deux ans plus tôt soit en 2004, très exactement le 21 juin, jour de la fête de la musique et jour où l’équipe de football de Grèce battait la France en coupe de l’Europe. C’est dire si je m’en souviens…

A cette époque, je faisais partie d’un groupe musical Arquelier et, à l’occasion de la fête de la musique, nous avions été invités à jouer à Champigné.

Nous avons donc fait notre spectacle, un bien grand mot pour une modeste prestation, mais qui eut l’heur de plaire au public notamment à une personne venue nous rencontrer à la fin en nous expliquant ceci : « Je suis le président du Caméra Vidéo Angevin et je suis intéressé par l’une de vos chansons, Fils du bitume, que j’aimerais utiliser pour un film.»

Nous venions de faire la connaissance de Jean-François Duval, président avant Jean-Claude, de notre vénérable association.

Bien sûr, nous fûmes d’accord et, pour nous remercier, Jean-François Duval nous convia au « Gala » de fin d’année.

C’est seulement à ce moment-là et aux 400 Coups que j‘ai découvert le CVA. Ceci me fut facilité d’ailleurs par la rencontre inattendue d’un membre du club et ami, Jacques Cheminat, lequel m’expliqua doctement : « Tu verras, là, il y a des cinéastes et des bons… »

Il avait raison.

Je retrouvai également, ce soir-là, Jean-François Duval qui, fort sympathique, me dit avoir commencé des prises de vue, rue Lenepveu, avec comme support la chanson. Hélas, ce fut aussi ma dernière entrevue avec lui. Lorsque, quelque temps après, je demandai des nouvelles à Jacques, il m’annonça son décès brutal.

Je ne sus donc jamais ce qu’il avait l’intention de faire… Personne ne voulut perturber sa famille pour chercher des rushs…

Jacques, qui connaissait mon intérêt pour le cinéma, encouragea (doux euphémisme) le jeune retraité que j’étais alors à adhérer au CVA. Ce que je fis.

Voilà le recoupement d’avec mon premier paragraphe. En effet, les réunions du club et les répétitions de jazz auxquelles je participais avaient lieu le même jour, à la même heure.

Pour m’en sortir au mieux, j’avais décidé d’aller à une réunion sur deux… C’est ainsi que les premiers pas du film Je te tiens, à savoir la lecture du scénario, ont été fait en mon absence…

Et ce n’est que 4 ans plus tard, soit en 2010 que les répétitions de jazz déplacées au lundi m’ont permis d’être plus impliqué dans la vie club.

Ce n’est pas une grande épopée de la longue histoire du 3e Œil Angers, mais simplement un petit témoignage.

Jean François Goujon

Il n’y a pas de hasard , il n’y a que des rendez-vous 

Chaque fois que quelqu’un croise notre route , il porte un message pour nous .
Les rencontres du pur hasard n’existent pas .
C’est notre manière de répondre à ces rencontres qui détermine si nous recevons ou non le message .
Si , lorsque nous parlons avec celui qui croise notre chemin ,nous ne voyons pas le message qui se rapporte à nos questions , cela ne signifie pas qu’il n’y ait pas de message .
Seulement que nous ne l’avons pas découvert .

Paul Eluard