Formation « son »

Nouvelle formation dans les locaux du club:

Vincent Pessogneaux nous a partagé ses connaissances sur la prise de son lors d’un tournage.

Au sommaire, les différents types de micros et leurs utilisations. Le stage a alterné théorie et pratique avec le matériel des participants.

Edito

On a pu lire ou entendre telles ou telles critiques exprimées à propos du palmarès de notre dernier concours régional.Cela m’inspire cette réflexion, à la lumière de l’expérience que j’ai vécue au sein d’un jury, tant au niveau régional que national, il y a, certes, quelques années, mais, toujours d’actualité.
Juger un film est une démarche importante qui consiste à appréhender, à la fois, la dimension sensorielle et l’aspect émotionnel de celui-ci.
Appréhender la dimension sensorielle, c’est exprimer un avis objectif sur ce que nous voyons et entendons. Ceci fait appel à la vue et à l’ouïe et concerne, essentiellement, l’image et le son.
L’image : respect des techniques de prise de vue, de la grammaire cinématographique, entre autres. Mais, également, jugement sur l’esthétique, l’éclairage, le choix des cadrages, la continuité des couleurs (étalonnage). Cette énumération n’est que partielle …
Le son : qualité de la prise de son et du mixage, continuité dans la bande-son, absence de distorsions, de sautes et de bruits parasites, respect des bruits d’ambiance, originalité et pertinence des commentaires, choix des musiques, etc.
Appréhender l’aspect émotionnel, c’est exprimer notre propre ressenti vis-à-vis du fond, la manière dont nous adhérons, ou non, au sujet et à la façon dont il a été traité.
C’est, également, manifester le sentiment personnel que nous inspirent le contenu, les personnages, les décors, les paysages, les comédiens, notamment la maîtrise de leur emploi, comment ils entrent dans la peau de ceux qu’ils sont censés incarner… et cette liste est loin d’être exhaustive.
Enfin, c’est traduire notre façon de nous glisser, ou non, au cœur du film, de l’aimer, d’y être indifférent, ou de le détester.
Respecter ces règles fondamentales me semble la condition indispensable au maintien du niveau de nos productions qui ne doivent, en aucun cas, souffrir d’à peu près.
Ce n’est qu’à ce prix que nous outrepasserons la médiocrité de nombre de vidéos déversées quotidiennement sur certains sites et autres plateformes d’hébergement par des réalisateurs qui se proclament auto-formés et qui font fi de la grammaire cinématographique ainsi que de tous conseils qu’ils pourraient obtenir près de clubs de la FFCV, qu’au demeurant, ils ne fréquentent pas !
Le talent s’enracine dans le travail. Alors, filmons, respectons, peaufinons et … gagnons !

Yves Perdriau

Edito

Nous avons donc assisté aux 71e Rencontres du court-métrage de l’UCCVO des 3, 4 et 5 mai à Montjean-sur-Loire. Le 3e Œil était largement représenté à cette manifestation, comme d’habitude, et j’en profite pour vous remercier pour votre participation et votre assistance à la logistique de l’événement.
Que dire de ces rencontres 201 9 ?
Le temps était plutôt beau, malgré des passages nuageux, un peu frais, bref, pas de quoi regretter d’aller s’enfermer dans une salle de cinéma. La salle de Montjean était accueillante, les retrouvailles sympathiques, le confort bon, les conditions techniques de projection excellentes. Nos oreilles ont été souvent agressées par des productions qui ne respectaient pas les consignes d’atténuation à -6 db. . .
Mais à part ça ?
201 9 ne restera pas dans nos mémoires comme un grand cru de vidéo ! Le 3e OEil Angers a fait mieux que l’année dernière, ce qui n’était pas bien difficile ! Statistiquement, c’est même le club de la 4e région qui se classe 1er, avec 83% de films récompensés (5 sur 6 présentés). Par comparaison, Cesson, avec 1 4 films présentés (un exploit ?) a eu également 5 récompenses, ce qui les classe 5ème, avec un ratio de 36%. . . Nantes, avec 1 3 films présentés atteint 69% de réussite, avec 9 films récompensés.
Au-delà de l’aridité des chiffres, il y a évidemment toujours de grandes frustrations lors de la proclamation du palmarès. . . .
Voilà que tel film, qui nous avait semblé insignifiant lors de la projection, se voit tressé de surprenants lauriers, alors que tel autre qui, nous en étions convaincus, méritait la plus haute marche du podium, finira sa carrière au fond d’un sinistre tiroir.
Je n’invente rien: ce scénario vient de se répéter pour la 71e fois!
Alors, il nous faudra faire des choix: privilégier la fiction ou le documentaire ? L’expression ou la technique ? Faire le film que l’on désire, qui nous ressemble, qui nous exprime ou faire un produit formaté, qui plaise au jury, aux spectateurs ?
Cette délicate alchimie n’aura de réponse que lors des 72e Rencontres . . .
Je vous donne rendez-vous fin avril 2020 à Montjean-sur-Loire !

Claude Benhammou