La forêt interdite

Sur la demande d’un jeune de 12 ans qui désire devenir acteur, des membres du 3e Œil, menés par Monique Jouy, ont réalisé cet été un court métrage « La forêt interdite »
Cette réalisation s’inscrit dans la continuité des engagements d’une équipe (Sumbolein) qui depuis 2014 s’investit auprès des jeunes qui désirent découvrir le cinéma.  

La démarche :

  • Les jeunes participent à l’élaboration et validation du scénario.  

  • En tant qu’acteurs ils apprennent les exigences du jeu de comédien  

Avant le tournage :  

  • Chaque personne de l’équipe technique explique sa fonction  

  • Le réalisateur expose chaque étape, ainsi que les impératifs et contraintes.  

  Le scénario est adapté à l’âge de l’adolescent.  Il est simple et court, le tournage se fait en une journée maximum, mais la préparation des jeunes demande environ 3 mois.

La formation vidéo

Rappel :

Le club vidéo d’Angers « 3e Œil Angers » fait partie des clubs du Grand Ouest au sein de l’UCCVO (Union des Clubs Ciné et Vidéo de l’Ouest). Tous les clubs vidéo des 8 régions de France sont affiliés à la FFCV (Fédération Française de Cinéma et Vidéo), dont le siège est à Saint-Denis, en région parisienne.

Statuts :

De par ses statuts « le 3e Œil Angers a pour but d’encourager et de favoriser le développement audiovisuel, principalement dans la branche cinéma et vidéo, sous toutes ses formes ».
Ceci implique la tenue de réunions périodiques de projection des œuvres réalisées par les adhérents, de critiques, de conseils, de participations à des rencontres régionales, nationales et internationales, d’actions de formation aux techniques de la vidéo et de leurs évolutions.

Formation :

Aujourd’hui, le Conseil d’Administration de la FFCV a décidé, au niveau national :
1) la création d’une commission « formation » animée par Allain RIPEAU,
2) la nomination d’un référent formation au sein de chaque union régionale,
3) la création d’un important pôle de référence pour la formation à la disposition de l’ensemble des licenciés de la FFCV
4) le plan de formation doit impliquer les 3 niveaux structurel de la FFCV national, régional et local.

La commission « formation » qui a commencé à siéger, aura à définir:
1) une politique nationale de formation claire et volontariste en précisant, ses objectifs prioritaires, les rôles et responsabilités des différents intervenants, ses modalités de mise en œuvre et de son financement pour permettre:
   – à la FFCV d’accomplir ses missions statutaires ainsi que celles liées à ses caractères culturels liées à sa reconnaissance d’utilité publique et aux régions de la FFCV d’accomplir leurs missions statutaires et celles déléguées par la FFCV
   – aux licenciés de la FFCV et à leur club de réussir leur projet personnel d’évolution.
2) l’animation du réseau des référents « formation » régionaux.
3) la structure, le contenu en terme de ressources et de besoins, ainsi que les procédures d’accès du pôle « formation » du site de la FFCV.
4) le bon niveau structurel de dispense, national, régional ou local, pour optimiser les réponses à apporter aux attentes de nos licenciés en terme de contenus et niveaux (découverte, normal, expertise)
5) les outils d’une communication explicative et d’accompagnement.

Le site https://ffcinevideo.com/ vient d’être spécialement aménagé pour permettre à l’ensemble des licenciés d’être informé  en temps réel sur les travaux de la commission. Vous pouvez d’ores et déjà vous y rendre, grâce à la nouvelle icône située sur la page d’accueil. Vous y retrouverez ce premier message inaugural.

Commentaires :

Ces actions peuvent intervenir en complément d’actions de formation décidées au niveau local par le Conseil du club.
Les décisions, calendriers, modalités et procédures d’inscription à ces formations vous seront relayés par l’intermédiaire de ce site.

Claude Benhammou
Françoise Brémaud

A propos de Minouche

Incité par les messages du webmaster, je me  suis rendu sur le site de la FFCV.

En ce moment, nous est proposé de visionner le Grand Prix de 2002, Minouche.
Je l’ai revu et j’y ai pris autant de plaisir que la première fois. 
Certes,  il n’est pas parfait : c’est plus un long clip qu’un film.
Certes,  Les demoiselles de Rochefort sont passées par là. 
Etc.
N’empêche,  il est rare de trouver autant d’inventivité,  de spontanéité, de fraîcheur dans les réalisations des adhérents de la FFCV. 

De plus ce film, tourné il y a 20 ans, loin de vouloir imiter des productions professionnelles… porte en lui l’enthousiasme d’une jeune équipe, appliquée, bienveillante, bref, prête à tout pour la réussite du projet, qualité à mettre en valeur dans notre fédération.

Jean François Goujon

Minouche
de Julien et Antoine Colombi
La Baule Images
2002

Vœux

Bonjour à tous et à toutes !

Ouf ! Enfin ! Elle est finie celle-là ! C’était son dernier jour et c’est bien comme ça !
Comme aurait pu le dire le vénéré Maître Pierre Dac, on sentait bien que l’année n’aurait pas passé la nuit ….
Trop pénible, et trop longue cette année ! Vous rendez-vous compte ? 366 jours !!!
Celle qui commencera demain n’aura que 365 jours, c’est toute la différence !
Augurons qu’elle soit meilleure que celle- là, que nous n’aurons pas de mal à oublier.

C’est en tous cas ce que je vous souhaite à tous et à toutes ! Mon premier vœu est que nous puissions vite nous retrouver pour fêter la reprise de nos activités, après une si longue absence.
Pourtant notre traditionnelle Galette du 5 janvier est déjà passée à la trappe … Bon pour la ligne, peut-être, mais pas pour la convivialité …
Je n’ose à ce jour m’engager sur la date de l’Assemblée Générale, programmée le 2 février …     

Malgré l’incertitude qui pèse encore sur ces premières semaines de 2021, je vous souhaite bien sincèrement à tous et à toutes la meilleure année possible, une bonne santé, et des petites joies toutes simples.
Et comme on dit chez moi, en Provence, « que l’an prochain, si nous ne sommes pas plus nombreux, qu’au moins nous ne soyons pas moins nombreux » !

Amicalement,
Claude  Benhammou

Esprit nature

En cette période de COVID, l’annonce de nouveaux films se fait rare. Pour donner un peu d’espoir dans cette morne période, je vous annonce que j’ai un film en cours. Et quelques petites surprises pour notre prochaine rencontre. En espérant qu’elle ne soit pas pas de nouveau déprogrammée.
Laurent

Edito

Quelques réflexions
…suite au dernier numéro de la revue L’écran.

J’ai trouvé particulièrement intéressant le dossier « Musique à l’image » qui aurait pu s’appeler tout simplement « Son et image » tant il est fait référence non seulement aux mélodies qui accompagnent les films, mais de façon plus générale surtout dans la dernière partie, au silence et au bruit.
C’est passionnant et instructif.
De plus, cet article tombe en contrepoint avec le film, Mute, distingué lors de notre concours national Ciné en courts.
Certes ce film possède de grandes qualités. En revanche, je rejoins la critique de Charles Ritter qui, même s’il lui pardonne, y trouve « une faiblesse scénaristique etc. ». C’est le moins qu’on puisse dire. De ce fait, je m’étonne non qu’il ait été récompensé, bien sûr, mais qu’il ait reçu le Grand prix.
Si, comme Charles Ritter le rappelle au début de son article « il est difficile d’écrire, un scénario, mettre en scène, … diriger les comédiens… » et, qu’un peu plus loin, il précise que « la grande fiction oubliée est New Born Man… », je ne dois pas être le seul à m’interroger sur les raisons du jury qui l’ont conduit à préférer un film trois fois plus court que ce dernier…
Il est vrai que la durée moyenne des films s’est largement réduite. Personnellement, j’y vois le syndrome YouTube…

L’écran, même téléchargé, n’est pas facile à lire sur un… écran. Dommage. Un jour il y aura peut-être une version en ligne.

Jean François Goujon